Faire oeuvre de pardon, c'est d'abord pour soi-même.
 
Lorsque nous nous blessons le pied, le genou ou toute autre partie du corps physique, nous allons nous faire soigner chez le médecin ou à l'hôpital. Il ne nous viendrait pas à l'idée, de laisser une blessure béante sans rien faire, au risque qu'elle s'infecte et contamine tout notre corps.
C'est pourtant ce que nous faisons avec nos blessures émotionnelles, celles que l'on appelle "blessures du cœur". Qu'elles soient bénignes ou massives, selon notre histoire de vie, nous ne nous en occupons pas, tout simplement. Comme si le temps allait les effacer, les guérir, comme par magie. Nous faisons souvent comme si elles n'existaient pas et laissons nos blessures béantes, anciennes et récentes empoisonner tout notre être.  Les symptômes sont divers : peur, colère, haine ressentiment, désir de vengeance, tristesse, rancune... Autant d'énergies qui nous coupent de la vie et de l'amour.
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Alors... cela signifierait-il que nous avons le choix ?
Si nous ne pouvons changer les événements du passé, ce que l'on nous a fait ou dit de blessant, d'humiliant, de terrible, nous avons toujours deux choix possibles. Continuer à ressasser les sentiments négatifs, encore un peu ou éternellement. Ou bien désinfecter, prendre soin, panser, cicatriser nos blessures émotionnelles et ainsi progressivement, lâcher les souffrances.